Archives de l’auteur : Cécile Davy-Rigaux

L’histoire au service de la création : réflexions critiques sur le legs de Louis-Albert Bourgault-Ducoudray

Colloque organisé par Peter Asimov & Yves Balmer

Paris, Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Paris, 2 et 3 décembre 2021

Avec le soutien de l’Institut de recherche en musicologie (IReMus), du Réseau des musicologies francophones Epistémuse et du Music & Letters Trust

Voir le programme et l’accès en visio conférence : https://www.conservatoiredeparis.fr/fr/lhistoire-au-service-de-la-creation-reflexions-critiques-sur-le-legs-de-louis-albert-bourgault-ducoudray

En 1933, Michel-Dimitri Calvocoressi déclarait que Bourgault-Ducoudray (1840–1910) avait ouvert la voie à « presque tout ce qui s’était passé dans la musique avant 1914 ». À sa disparition, Bourgault-Ducoudray était reconnu pour l’importance de son plaidoyer pour le dynamisme modal et métrique, ainsi que pour son rôle primordial dans l’institutionnalisation de la musicologie en France. Lauréat du prix de Rome (1862), Bourgault fut l’auteur de plusieurs succès orchestraux, tels le Carnaval d’Athènes (1882) et la Rapsodie cambodgienne (1889), d’opéras, comme Thamara (1891) et
Myrdhin (1912, œuvre posthume) et d’innombrables hymnes populaires inspirés par son patriotisme républicain et breton. Populiste musical, il était dévoué au potentiel démocratique et mobilisateur des traditions chorales, et très sensible à l’expressivité de la musique folklorique.
Professeur d’histoire de la musique au Conservatoire de Paris pendant plus de trente ans, il fit de l’héritage musical français le cœur de ses cours très fréquentés par le public, et prôna l’appropriation de sa vision de l’histoire de la musique dans l’intérêt d’un renouveau compositionnel.
L’intégration de plus en plus large de la musique au sein de l’histoire sociale et intellectuelle de la fin-de-siècle fait émerger nettement l’importance de la figure de Bourgault-Ducoudray, alors que sa vie et ses travaux subissent un examen approfondi (comme en témoigne la bibliographie ci-dessous). En multipliant les différents angles d’approches du legs de Bourgault-Ducoudray, ce colloque d’étude vise à consolider les recherches actuelles et à produire un portrait plus complet de cette personnalité singulière dans l’histoire de la musique française, tout en s’intéressant à son héritage quant à la place de la formation à l’histoire de la musique au Conservatoire de Paris.

Séminaire Épistémuse mensuel en ligne : La musicologie francophone et la circulation des savoirs dans un contexte multiculturel : interpénétration et résilience (les vendredis du 7 mai 2021 au 4 février 2022, 14h30 heure de Tunis)

Le Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes organise avec ses partenaires un Séminaire en ligne en préliminaire à la 5e Rencontre Épistémuse prévue à Sidi Bou Saïd les 3 et 4 mars 2022. Consacré à la musicologie francophone dans un contexte multiculturel, il questionne l’évolution des pratiques musicologiques, leur écosystème et le rôle véhiculaire et/ou hégémonique de la langue dans la production scientifique. L’évolution de la pratique musicologique francophone, en parallèle avec celles germanophone ou anglophone, est-elle en relation avec l’histoire de la discipline elle-même, allant d’une musicologie de la Musique Occidentale et des autres musiques vers une musicologie de toutes les musiques ?

Le traitement de cette question s’articulera autour des points suivants :

  • L’évolution générale des pratiques musicologiques francophones abordant les musiques non-occidentales, en mettant l’accent sur les orientations actuelles.
  • L’intérêt humaniste francophone vers les musiques non-européennes à partir du XVIe s., dans l’objectif de développer des théories universalistes.
  • Les facteurs historique et historiographique de la mise en place au XIXe s. d’une Histoire Universelle de la musique, où la Musique Occidentale serait la plus évoluée.
  • L’évolution parallèle des approches épistémologiques francophone et germanophone dans l’étude des musiques non-européennes, qu’elles soient liées à la lecture des textes théoriques de la musique ou à la collecte et à l’enregistrement des traditions vivantes.
  • La progression des pratiques musicologiques francophones issues de la musicologie comparée, de l’ethnomusicologie ou de la musicologie générale.
  • La pratique de la musicologie francophone dans les pays partiellement francophones, notamment au sein de l’écosystème scientifique et pédagogique du Maghreb et du Moyen Orient (départements, laboratoires de recherche, associations musicologiques, sources de financement, structures d’édition, mécanismes de publication, etc.).

Rencontre Épistémuse, 3e session : Actualités des lieux de savoir en musicologie, Bruxelles, 3-4 octobre 2019

Dans le cadre du projet du Réseau des musicologies francophones Épistémuse, le LaM, (Laboratoire de Musicologie – Université libre de Bruxelles) et le Séminaire de Musicologie (Unité de recherche Traverses – Université de Liège) organisent, avec le concours de l’IReMus (Institut de Recherche en Musicologie – UMR8223, Paris), deux journées d’étude consacrées aux actualités des lieux de savoir en musicologie.

Par « Lieux de savoir en musicologie », il faut entendre les champs et les espaces de l’expérience dans lesquels des individus, des musicologues et des laboratoires donnent sens au monde de la musique. Sont donc concernés les lieux de mémoire de la musique, lieux de conservation, les lieux de production du savoir (matériels ou virtuels) ainsi que les lieux d’enseignement de la musicologie.

On envisagera les pratiques de conservation des collections, la mise en réseaux des objets musicologiques et des savoirs, les tentatives de décloisonnement des musiques ainsi que l’évolution de la relation à ces lieux de savoir suite au tournant numérique et à la place prise par les amateurs et les mélomanes dans la construction de lieux de savoir virtuels. On accordera une attention particulière à la représentation des diverses disciplines du savoir musicologique — histoire des musiques savantes et populaires, ethnomusicologie ou organologie — dans le périmètre large du monde francophone. Ces journées d’échange sont organisées en cinq tables rondes.

Accès au programme des journées des 3 et 4 octobre 2019

3e Rencontres Épistémuse, Appel à communication et participation

Les troisième Rencontres du séminaire Épistémuse aura lieu à Bruxelles les 3 et 4 octobre prochains, à l’Académie royale de Belgique. Ces journées » porteront sur l’axe 2 du projet, et s’intituleront Actualités des lieux de savoir en musicologie.

Par « Lieux de savoir en musicologie », il faut entendre les champs et les espaces de l’expérience dans lesquels des individus, des musicologues et des laboratoires, donnent sens au monde de la musique. Sont donc concernés les lieux de mémoire de la musique, lieux de conservation, les lieux de production du savoir (matériels ou virtuels) ainsi que les lieux d’enseignement de la musicologie. On envisagera les pratiques de conservation des collections, la mise en réseaux des objets musicologiques et des savoirs, les tentatives de décloisonnement des musiques ainsi que l’évolution de la relation à ces lieux de savoir suite au tournant numérique et à la place prise par les amateurs et les mélomanes dans la construction de lieux de savoir virtuels. 

On accordera une attention particulière à la représentation des diverses disciplines du savoir musicologique – histoire des musiques savantes et populaires, ethnomusicologie ou organologie – dans le périmètre large du monde francophone (Europe, Amérique du Nord, Afrique et Proche Orient).
Ces journées d’échange seront organisées en cinq tables rondes portant sur  les sujets suivants : – Bibliothèques et archives. Conservation et dynamique des patrimoines musicaux- Musées, collections d’instruments. Objets et savoirs musicologiques Dématérialisation des lieux de savoirs en musicologie- Savoirs musicologiques et mondes académiques aujourd’hui. La vie de la recherche et les conditions de « production » des savoirs au XXIe siècle- Le rôle des amateurs dans la construction des savoirs
Nous attirons votre attention sur le format des interventions. Chaque table ronde acceuillera environ cinq intervenants réunis autour d’un modérateur. Si vous souhaitez participer, pouvez-vous nous présenter en quelques lignes votre proposition et l’expérience dont vous souhaitez rendre compte et dans quelle table ronde vous souhaitez être inscrit en nous renvoyant les informations demandées dans le fomulaire ci-dessous avant le 30 juin 2019 : 

Prénom et Nom : 

Institution : 

Sujet proposé (en quelques lignes) : 

Table ronde envisagée : 

Rencontres Épistémuse, première session, Montréal, 20 et 21 septembre 2018

Lieu : FACULTÉ DE MUSIQUE – UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL
200 AVENUE VINCENT-D’INDY,
MONTRÉAL (QUÉBEC)
Salle B-420

MÉTRO ÉDOUARD-MONTPETIT

Programme :

L’OICRM accueille les deux premières journées d’étude consacrées aux frontières renouvelées de la musicologie dans le cadre de l’intégration des nouvelles technologies comme facteur de développement de l’interdisciplinarité.

PREMIÈRE RENCONTRE : Musicologies francophones : Nouvelles frontières disciplinaires et nouvelles technologies

La première rencontre Épistémuse offrira un espace de discussion sur la constitution et l’évolution du périmètre des musicologies francophones et sur les rapports qu’elles entretiennent avec les autres disciplines des sciences humaines et sociales (histoire, histoire de l’art, sociologie, ethnologie, anthropologie, psychologie, linguistique, sémiotique, études de genre, etc.), des sciences cognitives et des sciences exactes (mathématique, physique, acoustique, etc.) dans un contexte de développement des nouvelles technologies numériques.

Les présentations s’articuleront autour de trois thématiques :
1) Refonte des frontières disciplinaires d’une musicologie générale (incluant l’ethnomusicologie, les recherches cognitives sur la musique, la sociomusicologie, l’acoustique, la sémiotique musicale, etc.) à l’aune des nouvelles technologies : nouveaux objets, nouvelles méthodes.

2) Recherche en musicologie numérique : extraire, indexer, représenter et modéliser les données musicales.

3) La recherche-création en régime numérique : processus créateurs ; analyse et expression ; intégration des sciences à l’étude de l’interprétation et de la technique instrumentale, de l’informatique musicale à la biomécanique.

Accès au programme détaillé